« Ce qui nous a tout de suite marqués, ce sont les sapins blancs, les toits enneigés, au moins 5 mètres de haut ! Dans les Alpes, on ne voit jamais ça », raconte Violette. Dès leur arrivée en Colombie-Britannique, Violette et Stéphane se délectent du paysage qui s’offre à eux sous un ciel bleu azur. Depuis leur départ de Kelowna, le décor a drastiquement changé, passant d’une ville sans accumulation, à un village enfoui sous les mètres de neige.
Situé à 56 kilomètres au sud-est de Kelowna, le village de Big White s’élève à 1755 mètres d’altitude. La grande particularité de ce domaine skiable canadien est la qualité tout simplement phénoménale de la neige. Annuellement, la station reçoit en moyenne 750 centimètres de poudreuse sèche. LA Champagne Powder ! C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle plusieurs planchistes y élisent domicile. Surfer de la poudreuse fraîche, encore et encore. Avis aux skieurs : sortez vos « skis de popo » comme dirait Violette !
De la poudreuse à perte de vue
Un séjour de trois jours et quatre nuits a permis à nos deux voyageurs de bien explorer la montagne et tout ce qu’elle a à offrir. En plus du traitement royal V.I.P. auquel ils ont eu droit à leur arrivée — et ce tout au long de leur voyage —, Violette et Stéphane ont pu profiter de la neige avec un de leurs potes qui habite maintenant à Big White.
En ce beau début de mars, la quantité de neige au sol surpassait déjà leurs attentes : « C’est de la belle neige, ultralégère. On peut flotter partout ! C’est une vraie belle station », raconte Stéphane. Habitués à des sommets plus exposés, ils sont sous le charme des paysages lunaires qu’offrent les sommets de Big White. Lorsque les nuages laissent place au soleil, la vue sur la vallée est à couper le souffle.
Leur première journée de ski a vraiment été marquante. En plus de la quantité de neige tombée pendant la nuit, ils ont eu droit à une petite visite guidée de la montagne en compagnie d’un guide québécois. Il a su leur faire découvrir les meilleurs endroits de Big White malgré les 25 degrés sous zéro ressentis au sommet. Le froid a vidé la montagne. De la poudreuse à perte de vue et personne à l’horizon !
Les jours qui ont suivi ont été une réelle partie de plaisir. La neige et la vibe de Big White ont vite fait de les séduire. Malgré les 119 pistes balisées qui sillonnent la station, les sous-bois ont fait partie de leur quotidien. Le domaine en est rempli. Les descentes sont longues, la neige abondante et il peut être facile de se perdre au cœur de ces forêts enneigées. La majorité des skieurs locaux portent d’ailleurs un sifflet sur eux en cas d’urgence.
Coups de cœur et après-ski
Le remonte-pente du haut a marqué la mémoire de Violette et Stéphane. Culminant à 2319 mètres, le sommet du Alpine T-Bar est un de leur coups de cœur de ce domaine skiable : « Quand je suis arrivée au sommet, c’est là que je me suis vraiment dit : wow ! Les sapins enneigés, tu y es seul et c’est vraiment magnifique », raconte Violette en souriant. Cette remontée mène à un sommet bien exposé au vent. La falaise y est très abrupte et propice aux avalanches. Les descentes y sont toutefois accessibles à tous, tout comme la majorité des pistes de Big White. Le domaine skiable est considéré comme une montagne familiale, accessible à tous les niveaux.

En plus de toute la neige, des sous-bois de fous, des paysages merveilleux et des jambes en feu à chaque fin de journée, l’après-ski à Big White est tout aussi généreux. Le choix de nos voyageurs est définitivement le Woods pour « boire un coup » après la dernière descente. L’ambiance est typique après-ski et la terrasse extérieure permet de prendre un verre sans même avoir à entrer à l’intérieur.
Le domaine skiable de Big White est un excellent choix de destination si vous désirez vous faire la main — et la jambe ! — au ski de poudreuse. Son enneigement, le concept ski-in ski-out et les activités qui gravitent autour de la montagne permettent à Big White d’occuper le deuxième rang des domaines skiables les plus populaires de la Colombie-Britannique. Pour notre couple de français favori, ce voyage leur a permis de savourer des paysages grandioses, dévaler des pistes enneigées de folle poudreuse et vivre l’ultime expérience d’un voyage de ski dans l’Ouest canadien. « C’était la belle vie, quoi ! »