Retour sur les Jeux de nos athlètes-ambassadeurs
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Elizabeth Hosking - Athlète planche à neige
Ces deuxièmes Jeux olympiques sont marquants pour la jeune femme de 20 ans. C’est au moment où elle débutait sa première journée d’entraînement qu’elle a réalisé son évolution en tant qu’athlète : « lorsque je suis rentrée dans les cubicules de fartage, que je saluais mes compétitrices et qu’elles me saluaient en retour, j’ai réalisé que maintenant je fais partie des meilleures et qu’elles me reconnaissent. La première fois que je suis allée aux Jeux, personne ne me connaissait et je ne connaissais pas les autres non plus. »
À la suite de cette expérience à Beijing, Elizabeth se sent accomplie. La jeune athlète sent qu’elle peut livrer une performance sous pression, même si elle était très nerveuse. De nature compétitive, de voir le podium de si près grâce à sa 6e position au classement, lui donne cette motivation et cette flamme intérieure de poursuivre son rêve et atteindre le podium aux prochains Jeux. « Je me sens fière de mon parcours, certainement! »
Mikaël Kingsbury - Athlète ski acrobatique
Mikaël en est à ses troisièmes Jeux olympiques. Et cette édition de Beijing restera pour lui, marquée par la pandémie. En effet, les semaines précédant le début des Jeux se sont déroulées un peu comme dans une bulle : « un test positif à deux semaines des Jeux voulait dire faire une croix sur ma participation. Donc je me suis créé une bulle à l’intérieur de mon équipe. J’ai passé beaucoup de temps tout seul entre quatre murs. J’ai presque envie de dire que le plus gros du boulot a été fait avant d’arriver aux Jeux. Sur place, on a fait très attention aussi parce qu’on était testé tous les jours, plusieurs fois par jour. »
Le skieur de bosses natif des Laurentides est fier de sa performance, même s'il visait une médaille d’or : « pour moi c’est mission accomplie. J’ai aimé la manière avec laquelle j’ai abordé les Jeux et comment je me suis comporté la journée de la finale. Je ne suis pas revenu à la maison avec une médaille d’or mais je suis entièrement satisfait de mes Jeux. » Il ne changerait d’ailleurs rien au déroulement de sa dernière descente. Pour lui, elle était parfaite et il en est fier.
Marie-Michèle Gagnon - Athlète ski alpin
Marie-Michèle fait partie de l’équipe canadienne de ski alpin depuis l’âge de 18 ans. Fière de représenter son pays lors des Jeux Olympiques de Beijing, l’athlète sent qu’elle avait sa place parmi les meilleures cette année aux Jeux : « J’ai fait de bons résultats, j’ai bien performé, car j’avais eu un début de saison plus difficile. Même si je reviens sans médaille, je crois que ce n’est pas la seule et unique raison pour laquelle on veut se rendre aux Olympiques. »
Pour Marie-Michèle, les Jeux ce n’est pas seulement la compétition en tant que telle, mais tout ce qui vient avant, pendant et après : « essayer d’être la meilleure au monde dans ton sport, c’est tout un défi. Tu apprends à faire confiance à ton entourage, à ceux qui te supportent, tu apprends à être patient et travailler fort à long terme pour atteindre des objectifs. »
Selon la skieuse, ce qui rend les Jeux olympiques uniques est que les athlètes ne représentent pas seulement leur discipline, mais bien toutes celles de la délégation. Ça lui procure un grand sentiment d’appartenance envers son pays.
Émile Nadeau - Athlète ski acrobatique
Pour Émile, ces Jeux olympiques riment avec fierté, réalisation et satisfaction. Étant le plus jeune homme de la délégation canadienne et le plus jeune participant au concours masculin de saut acrobatique, il se sent encore plus motivé et encouragé à poursuivre ses objectifs. Et d’ailleurs, certains ont même été atteints lors des Jeux de Beijing!
« Le moment le plus marquant des Jeux olympiques de Beijing s’est passé lors de ma compétition. À mon premier saut, j’ai tenté et atterri pour la première fois en compétition un triple saut périlleux quatre vrilles, soit un back full double full full. C’est un saut que j’avais commencé à pratiquer à la mi-janvier seulement. À mon deuxième saut, j’ai tenté le tout pour le tout avec un back double full full full pour la toute première fois sur la neige et je l’ai atterri ! Mon objectif d’atterrir un triple inversé quatre vrilles aux Jeux était donc doublement atteint. »
« J’ai eu beaucoup de plaisir et je me sens privilégié d’avoir participé si jeune aux Jeux olympiques. C’est lors de cette compétition que le niveau de pression et d’attentes est le plus élevé et c’est quand même assez impressionnant. Je pense avoir bien géré la situation et ça me donne confiance pour le futur. J’ai aussi vu de super athlètes ne pas performer au niveau attendu et ça m’a rendu triste pour eux. Ça, ça remet vraiment les choses en perspective parce que nul n’est à l’abri d’une contre-performance. »
Audrey Mcmaniman - Athlète snowboard cross
Pour l’athlète de snowboard cross Audrey Mcmaniman, cette première participation aux Jeux olympiques est la réalisation d’un rêve qu’elle caresse depuis près de dix ans. C’est en marchant vers le village olympique à son arrivée à Beijing qu’elle a pris conscience que c’était bel et bien la réalité : « quand j’ai vu les anneaux Olympiques, les drapeaux des pays, le logo des jeux, j’ai vraiment réalisé que j’y étais enfin! Que c’était vrai! Avant de partir, on n’a pas eu toutes les festivités et les cérémonies officielles, on était en Coupe du monde jusqu’à la toute fin et tout le monde était en précaution pour ne pas attraper la covid. Donc je ne réalisais pas encore ce qui se passait. »
Comme elle n’a eu que deux semaines pour se remettre de l’expérience, la planchiste est encore en mode réflexion, à savoir ce qu’elle en retire, où elle se situe en tant qu’athlète à la suite de l’atteinte de son objectif. Somme toute, Audrey souligne : « je suis fière d’avoir réalisé mon rêve. Il y a deux ans, je pensais vraiment que c’était fini après ma commotion. Mais je suis vraiment contente de ne pas avoir lâché et d’avoir continué. »
Après deux journées d’entraînement plus difficiles avant la course, Audrey retrouve son focus et performe à son image lors de la compétition. La semaine d’entraînement a été pour elle une progression ce qui lui a permis de réaliser qu’elle a tout le potentiel et les capacités pour performer aux Olympiques qui demeurent une des plus attendues.
« Oui, j’ai fait un bon résultat, 11e au classement, mais pour moi c’est tellement plus. C’est toute une victoire! »